mardi 13 octobre 2015

L’OPACITÉ DES FINANCES PUBLIQUES : INTERROGATIONS ET SUSPICION.


Un homme politique gère de l’argent public. Il est rémunéré avec de l’argent public.
S’il est légitime de demander des comptes, de poser des questions, il l’est autant d’obtenir des réponses.


Les éléments communiqués pour le financement de la dernière campagne municipale de Laurent Wauquiez-le menteur soulèvent beaucoup de questions. Tant d’ombre alors qu’il ne s’agissait que de 25 000 euros !
Voir notre article à ce sujet :


Le financement de « Nouvel Oxygène », le micro parti de Laurent Wauquiez-le menteur a suscité beaucoup de commentaires dans la presse. Une collecte auprès d’entrepreneurs londoniens lors d’un déplacement ministériel, forcément, cela intrigue !
Voir notre article à ce sujet :
http://charlieponot.blogspot.fr/2015/06/laurent-wauquiez-cest-surtout-du-vent.html


L’utilisation possible des moyens (transports, téléphone,… ) mis à la disposition d’un député parmi les moins assidus, en dehors de ses (si faibles) activités parlementaires, inquiètent.

Ce manque de transparence systématique, ce possible mélange des genres entrainent forcément une suspicion légitime, suspicion qui ne peut que s’étendre aux finances de la ville qu’il gère depuis 8 ans.

Au Puy-en-Velay aussi, beaucoup d’interrogations demeurent effectivement sans réponse !

Le transfert de nombreuses charges à l’agglomération, sans aucune lisibilité possible, pour assainir les finances de la ville, suscite interpellations et protestations régulières de la part des élus, y compris ceux de la majorité. La moindre question est aussitôt déboutée. Il faut tout accepter sans qu’aucun compte ne soit rendu !


La ville fait très souvent appel aux mêmes entreprises, sans aucun doute en raison de leurs compétences. Mais les difficultés rencontrées pour accéder aux montants des contrats, rarement communiqués et souvent globalisés dans les budgets présentés, le peu de communication autour des marchés publics, suscitent interrogations légitimes et suspicion.

Les appels d’offre pour les gros chantiers de la ville sont systématiquement suivis d’avenants importants. Cela permet d’annoncer des projets avec un coût présentable, notamment en période électorale. Ainsi Laurent Wauquiez-le menteur a pu minimiser le budget de son projet de restauration du musée Crozatier et dénoncer le coût plus important de celui de l’opposition, même si, depuis, les différents avenants ont considérablement augmenté la note. Le plus souvent, il s’agit de travaux parfaitement prévisibles, comme mis de côté à dessein. Or ces avenants ne peuvent bénéficier des aides de l’État, de la Région ou de l’Europe puisqu’ils ne sont pas présentés dans le projet initial. Ils sont à l’entière charge des contribuables ponots. D’autre part, ils peuvent légalement ne pas être mis en concurrence. Ce pourrait être une porte ouverte à des surfacturations, par exemple.


Au Puy-en-Velay, il n’est pas rare de découvrir à la lecture des comptes-rendus des conseils municipaux que des travaux ont déjà commencé, avant même qu’ils ne soient décidés par un vote. Encore une fois, il faut accepter le fait accompli, sans débat ni contestation possible.

Attention : il ne s’agit pas d’insinuer ici que des malversations ont lieu. Il s’agit de décrire une habitude, systématique au Puy-en-Velay, concernant de très importantes sommes d’argent public. Il s’agit de souligner un manque manifeste et systématique de transparence.

S’il est légal de ne pas passer d’appel d’offre en dessous de 15 000 euros, pratiquer le « saucissonnage » ne l’est pas. Quoiqu’il en soit, il n’est jamais inutile de mettre en concurrence des prestataires pour garantir des devis « raisonnables ».

Si une société informatique, par exemple, réalise tous les sites internet de la ville, celui de l’office du tourisme, de l’agglo, du théâtre, de la piscine, des nuits de Saint-Jacques, de l’Atelier des Arts, des Tudip, du golf, de la collecte des déchets,… mais aussi ceux de dizaines d’associations subventionnées par la ville, c’est sans aucun doute en raison de ses incomparables compétences. Cependant, n’est-il pas normal de s’inquiéter de la méthode d’attribution de ces commandes pour garantir un coût tout autant incomparable ?


Pourquoi la société lyonnaise Extra, prestataire en coordination sportive est-elle sollicitée chaque année pour organiser le Grand Trail Saint-Jacques ? Elle perçoit 50 000 euros, via une association municipale, coquille vide créée uniquement pour recevoir cette subvention de la mairie. Nul appel d’offre n’est ainsi nécessaire !
Voir notre article à ce sujet :
http://lesdossiersdecharlie.blogspot.fr/2015/06/le-grand-trail-du-saint-jacques.html

Pourquoi ne pas s’appuyer sur les clubs locaux, impliqués et compétents, qui doivent déménager leurs propres manifestations faute du soutien effectif de la ville ?


Si la société Aquadéus, installée à Saint-Etienne qui fabrique et commercialise des maillots de bain, organise aussi des galas aquatiques à la piscine municipale La Vague, c’est certainement parce que le gérant, Guillaume Deutsch, ancien champion de natation semble bien placé pour attirer d’autres champions. Cependant, on ne peut que s’étonner qu’aucun cachet ni budget ne soit jamais communiqué. Camille Muffat et Yannick Agnel ont inauguré le bâtiment en 2012 sans qu’aucun montant ne puisse être accessible. La venue des médaillés olympiques Frédérick Bousquet et Fabien Gilot a été annulée en août, puis en septembre 2013. Si les communiqués d’alors étaient plutôt laconiques, on pouvait toutefois en déduire que les motifs étaient d’ordre financiers. S’il n’y a rien a caché pourquoi tant de mystères ?
« C'est une décision raisonnable ! » affirmait Laurent Wauquiez.
Où commence la déraison ?
Le saurons-nous un jour ?



Laurent Wauquiez-le menteur, pour offrir un « gala-dîner » à 300 élus de montagne, réunis pour le congrès de leur association nationale dont il est l’actuel président, fait abattre des cloisons dans une salle de l’Hôtel-Dieu. Si l’entreprise Peretti a été retenue pour les rebâtir aussitôt et à l’identique, c’est bien évidemment pour ses grandes compétences. Elle a déjà fait ses preuves puisqu’elle a aussi été chargée des travaux de plâtrerie et de peinture du complexe aqualudique La Vague, des travaux de restauration des protections anticorrosion, de l’étanchéité, de la reprise des fissures de la statue Notre-Dame de France, de la mise en peinture du viaduc de Taulhac, de l’aménagement et de la finition intérieure de l’Hôtel Dieu lors de sa réhabilitation,… Et ce n’est que pure coïncidence si cette entreprise est gérée par la société de holding FK, elle même gérée par Hugues Hortefeux, le propre frère du candidat pour le Puy-de-Dôme sur la liste de Laurent Wauquiez-le menteur.


C’est la mission de la Cour Régionale des Comptes de contrôler la bonne gestion des collectivités, de souligner les mauvaises habitudes. Au Puy-en-Velay, nous attendons tous impatiemment son rapport.

Ça se passe comme ça au Puy-en-Velay !






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