Un homme politique gère de
l’argent public. Il est rémunéré avec de l’argent public.
S’il est légitime de demander des comptes, de poser des questions, il l’est autant d’obtenir des réponses.
S’il est légitime de demander des comptes, de poser des questions, il l’est autant d’obtenir des réponses.
Les éléments communiqués pour
le financement de la dernière campagne municipale de Laurent Wauquiez-le
menteur soulèvent beaucoup de questions. Tant d’ombre alors qu’il ne s’agissait
que de 25 000 euros !
Voir notre article à ce sujet :
Le financement de
« Nouvel Oxygène », le micro parti de Laurent Wauquiez-le menteur a
suscité beaucoup de commentaires dans la presse. Une collecte auprès
d’entrepreneurs londoniens lors d’un déplacement ministériel, forcément, cela
intrigue !
Voir notre article à ce sujet : http://charlieponot.blogspot.fr/2015/06/laurent-wauquiez-cest-surtout-du-vent.html
L’utilisation possible des
moyens (transports, téléphone,… ) mis à la disposition d’un député parmi les
moins assidus, en dehors de ses (si faibles) activités parlementaires,
inquiètent.
Ce manque de transparence
systématique, ce possible mélange des genres entrainent forcément une suspicion
légitime, suspicion qui ne peut que s’étendre aux finances de la ville qu’il
gère depuis 8 ans.
Au Puy-en-Velay aussi,
beaucoup d’interrogations demeurent effectivement sans réponse !
Le transfert de nombreuses
charges à l’agglomération, sans aucune lisibilité possible, pour assainir les
finances de la ville, suscite interpellations et protestations régulières de la
part des élus, y compris ceux de la majorité. La moindre question est aussitôt déboutée.
Il faut tout accepter sans qu’aucun compte ne soit rendu !
La ville fait très souvent appel
aux mêmes entreprises, sans aucun doute en raison de leurs compétences. Mais
les difficultés rencontrées pour accéder aux montants des contrats, rarement
communiqués et souvent globalisés dans les budgets présentés, le peu de
communication autour des marchés publics, suscitent interrogations légitimes et
suspicion.
Les appels d’offre pour les
gros chantiers de la ville sont systématiquement suivis d’avenants importants.
Cela permet d’annoncer des projets avec un coût présentable, notamment en
période électorale. Ainsi Laurent Wauquiez-le menteur a pu minimiser le budget
de son projet de restauration du musée Crozatier et dénoncer le coût plus
important de celui de l’opposition, même si, depuis, les différents avenants
ont considérablement augmenté la note. Le plus souvent, il s’agit de travaux
parfaitement prévisibles, comme mis de côté à dessein. Or ces avenants ne
peuvent bénéficier des aides de l’État, de la Région ou de l’Europe puisqu’ils
ne sont pas présentés dans le projet initial. Ils sont à l’entière charge des
contribuables ponots. D’autre part, ils peuvent légalement ne pas être mis en
concurrence. Ce pourrait être une porte ouverte à des surfacturations, par
exemple.
Au Puy-en-Velay, il n’est
pas rare de découvrir à la lecture des comptes-rendus des conseils municipaux
que des travaux ont déjà commencé, avant même qu’ils ne soient décidés par un
vote. Encore une fois, il faut accepter le fait accompli, sans débat ni
contestation possible.
Attention : il ne
s’agit pas d’insinuer ici que des malversations ont lieu. Il s’agit de décrire
une habitude, systématique au Puy-en-Velay, concernant de très importantes
sommes d’argent public. Il s’agit de souligner un manque manifeste et
systématique de transparence.
S’il est légal de ne pas
passer d’appel d’offre en dessous de 15 000 euros, pratiquer le
« saucissonnage » ne l’est pas. Quoiqu’il en soit, il n’est jamais
inutile de mettre en concurrence des prestataires pour garantir des devis
« raisonnables ».
Si une société informatique,
par exemple, réalise tous les sites internet de la ville, celui de l’office du
tourisme, de l’agglo, du théâtre, de la piscine, des nuits de Saint-Jacques, de
l’Atelier des Arts, des Tudip, du golf, de la collecte des déchets,… mais aussi
ceux de dizaines d’associations subventionnées par la ville, c’est sans aucun
doute en raison de ses incomparables compétences. Cependant, n’est-il pas
normal de s’inquiéter de la méthode d’attribution de ces commandes pour
garantir un coût tout autant incomparable ?
Pourquoi la société
lyonnaise Extra, prestataire en coordination sportive est-elle
sollicitée chaque année pour organiser le Grand Trail Saint-Jacques ? Elle
perçoit 50 000 euros, via une association municipale, coquille vide créée uniquement
pour recevoir cette subvention de la mairie. Nul appel d’offre n’est ainsi
nécessaire !
Voir notre article à ce sujet : http://lesdossiersdecharlie.blogspot.fr/2015/06/le-grand-trail-du-saint-jacques.html
Pourquoi ne pas s’appuyer sur
les clubs locaux, impliqués et compétents, qui doivent déménager leurs propres
manifestations faute du soutien effectif de la ville ?
Si la société Aquadéus,
installée à Saint-Etienne qui fabrique et commercialise des maillots de bain,
organise aussi des galas aquatiques à la piscine municipale La Vague, c’est
certainement parce que le gérant, Guillaume Deutsch, ancien champion de
natation semble bien placé pour attirer d’autres champions. Cependant, on ne
peut que s’étonner qu’aucun cachet ni budget ne soit jamais communiqué. Camille
Muffat et Yannick Agnel ont inauguré le bâtiment en 2012 sans qu’aucun montant
ne puisse être accessible. La venue des médaillés olympiques Frédérick Bousquet
et Fabien Gilot a été annulée en août, puis en septembre 2013. Si les
communiqués d’alors étaient plutôt laconiques, on pouvait toutefois en déduire
que les motifs étaient d’ordre financiers. S’il n’y a rien a caché pourquoi
tant de mystères ?
« C'est
une décision raisonnable ! » affirmait Laurent Wauquiez.
Où commence la
déraison ?
Le saurons-nous un jour ?
Laurent Wauquiez-le
menteur, pour offrir un « gala-dîner » à 300 élus de montagne, réunis
pour le congrès de leur association nationale dont il est l’actuel président,
fait abattre des cloisons dans une salle de l’Hôtel-Dieu. Si l’entreprise
Peretti a été retenue pour les rebâtir aussitôt et à l’identique, c’est bien
évidemment pour ses grandes compétences. Elle a déjà fait ses preuves
puisqu’elle a aussi été chargée des travaux de plâtrerie et de peinture du
complexe aqualudique La Vague, des travaux de restauration des protections
anticorrosion, de l’étanchéité, de la reprise des fissures de la statue
Notre-Dame de France, de la mise en peinture du viaduc de Taulhac, de
l’aménagement et de la finition intérieure de l’Hôtel Dieu lors de sa
réhabilitation,… Et ce n’est que pure coïncidence si cette entreprise est gérée
par la société de holding FK, elle même gérée par Hugues Hortefeux, le propre
frère du candidat pour le Puy-de-Dôme sur la liste de Laurent Wauquiez-le
menteur.
C’est la mission de la Cour
Régionale des Comptes de contrôler la bonne gestion des collectivités, de
souligner les mauvaises habitudes. Au Puy-en-Velay, nous attendons tous
impatiemment son rapport.
Ça se passe comme ça au
Puy-en-Velay !
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