vendredi 7 août 2015

LES ÉCOLES PUBLIQUES AU PUY-EN-VELAY.

Monsieur le maire du Puy-en-Velay n’a pas augmenté d’un seul centime le budget de la caisse des écoles depuis… 2009 !

Celui-ci plafonne à 56 000 euros et n’est jamais dépensé complètement tant les démarches manquent de transparence et de simplicité.

De même, les moindres travaux demandent des années de négociations et de supplications. Les écoles publiques de la ville sont dans un état de décrépitude qui n’est pas sans évoquer le charme désuet de l’ancien.

Les jeunes Républicains pourront d’ailleurs prochainement l’apprécier. Comme chaque année, la veille de l’ascension du Mézenc avec leur mentor, ils seront hébergés dans les bâtiments de l’école Michelet… sans qu’en soit informé le conseil d’école, comme le prévoit la procédure.

Les écoles catholiques bénéficient, elles, cette année encore de plus de 500 000 euros de financement, dont plus de 300 000 non obligatoires (écoles maternelles).

L’application de la réforme des rythmes scolaires au Puy-en-Velay est une caricature d’instrumentalisation politicienne : une heure d’activités périscolaires proposée aux enfants tous les 15 jours, basée sur l’investissement bénévole des associations de la ville ! Un des plus mauvais projet du département.

Depuis 3 ans, une Classe à Horaires Aménagés Danse (C.H.A.D.) est en préparation au collège public Jules Vallès. La demande est là puisque l'atelier danse accueille cette année plus de 40 élèves ! L'équipe pédagogique était prête pour cette rentrée. Le Rectorat avait accordé les heures nécessaires. Le directeur du conservatoire ainsi que les enseignants de danse étaient volontaires. Pourtant, l'Agglo du Puy-en-Velay refusait d'accorder les 3 500 euros de subvention nécessaires à la mise en œuvre ! Oui, trois mille cinq cents euros ! Déception générale ! Craignait-on une concurrence avec les écoles de danse du territoire ou les établissements privés du bassin ? Pour sa défense, Madame Portal, représentante de l'Agglo au Conseil d'Administration du collège expliquait regretter : "la suppression des enseignements artistiques en lycée en 1981."


Enfin, dans les cantines des écoles de la ville, seulement 3 à 4 plats d'origine locale (un fruit, une viande, un fromage et fort heureusement les lentilles) sont servis chaque semaine, sur une vingtaine en tout !


Pourtant Laurent Wauquiez se défendra d’être un « fervent défenseur de l’école de la République ». Pas au point d’y inscrire ses enfants cependant !

De qui se moque-t-on ?
Ça se passe comme ça au Puy-en-Velay !

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