vendredi 13 novembre 2015

LISTES ÉLECTORALES, UNE CONCEPTION TRÈS FAMILIALE DE LA DÉMOCRATIE.


Laurent Wauquiez-le menteur a déclaré, 22 octobre dernier, au brillant journal d’informations Closer dans lequel il aime régulièrement s’épancher, que sa mère était opposée à ce qu’il fasse une carrière politique (« Je ne t’ai pas payé des études pour que tu finisses mis en examen », aurait-elle dit) et qu’elle même ne serait rentrée en politique que sur l’exemple de son rejeton, la mère suivant le fils.


Or, en 2001 (Laurent Wauquiez n’avait que 26 ans, encore élève à l’E.N.A.) Madame Wauquiez-Motte s’est présentée à la mairie de Devesset, village d’Ardèche où elle habite toujours. Élue conseillère municipale, elle n’a pas réussi à en être maire, à son grand regret.

En 2002, suite aux élections partielles dues au décès de Jacques Dondoux, conseiller général et maire de Saint-Agrève, elle se présente aux élections départementales en Ardèche, après avoir adhéré… au Parti Radical de Gauche. Elle est battue par le candidat, pourtant non encarté, investi par la  Gauche.

En 2004, elle se présente, cette fois-ci  sur la liste centre-droit de Anne-Marie Comparini, aux élections régionales, liste qui sera battue par… Jean-Jack Queyranne. Madame Wauquiez-Motte n’est toujours  pas élue.

En 2008, profitant de la notoriété de son fils, en pleine ascension grâce à l’appui de Jacques Barrot, elle se présente à la mairie du Chambon-sur-Lignon avec un programme ambitieux : « Laurent va nous aider ! ». C’est encore un scrutin nominatif. Elle est la moins bien élue de tous ses colistiers et passe de justesse, mais obtient malgré tout le poste de Maire.

Madame Wauquiez-Motte, mère de Laurent, n’est donc pas une novice en politique, comme le raconte si bien son fils dans un élan d’affabulation dont il est coutumier.
Madame Wauquiez-Motte, mère de Laurent, sait donc depuis fort longtemps ce qu’est le risque « d’être mis en examen » !
Madame Wauquiez-Motte, mère de Laurent, sait aussi depuis longtemps comment retourner sa veste pour mieux prendre le vent.

En 2014, elle gagne les élections municipales d’une quarantaine de voix. On avait noté en décembre 2013, date limite avant les élections, 119 nouvelles inscriptions sur les listes électorales au Chambon-sur-Lignon (pour un peu plus de 2000 électeurs inscrits !). Le nombre de procuration aussi fut étonnement élevé. Au bureau de vote, on se souvient d’un de ses nouveaux inscrits qui avait présenté deux cartes électorales, dont celle de son domicile principal, dans les Yvelines.


En 2007 aussi, au Puy-en-Velay, avait été noté un raz de marée d’inscriptions sur les listes électorales. Tant de propriétaires fonciers qui n’habitaient pas au Puy, ont soudain ressenti un besoin irrésistible de voter là. Des élus d’autres communes ! Des commerçants ! C’était juste avant la première élection municipale de Laurent Wauquiez.
Le préfet a tout de même tiqué au sujet d’un candidat de sa liste, inéligible car n’ayant rien d’autre à déclarer sur la commune qu’un garage en location !
  
Ça se passe comme ça chez les Wauquiez !

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