Laurent Wauquiez-le menteur
a déclaré, 22 octobre dernier, au brillant journal d’informations Closer dans
lequel il aime régulièrement s’épancher, que sa mère était opposée à ce qu’il
fasse une carrière politique (« Je
ne t’ai pas payé des études pour que tu finisses mis en examen »,
aurait-elle dit) et qu’elle même ne serait rentrée en politique que sur
l’exemple de son rejeton, la mère suivant le fils.
Or, en 2001 (Laurent Wauquiez
n’avait que 26 ans, encore élève à l’E.N.A.) Madame Wauquiez-Motte s’est
présentée à la mairie de Devesset, village d’Ardèche où elle habite toujours. Élue
conseillère municipale, elle n’a pas réussi à en être maire, à son grand regret.
En 2002, suite aux
élections partielles dues au décès de Jacques Dondoux, conseiller général et
maire de Saint-Agrève, elle se présente aux élections départementales en Ardèche,
après avoir adhéré… au Parti Radical de Gauche. Elle est battue par le
candidat, pourtant non encarté, investi par la Gauche.
En 2004, elle se présente,
cette fois-ci sur la liste centre-droit de Anne-Marie Comparini, aux élections
régionales, liste qui sera battue par… Jean-Jack Queyranne. Madame Wauquiez-Motte
n’est toujours pas élue.
En 2008, profitant de la
notoriété de son fils, en pleine ascension grâce à l’appui de Jacques Barrot,
elle se présente à la mairie du Chambon-sur-Lignon avec un programme
ambitieux : « Laurent va nous aider ! ». C’est encore un scrutin
nominatif. Elle est la moins bien élue de tous ses colistiers et passe de
justesse, mais obtient malgré tout le poste de Maire.
Madame Wauquiez-Motte, mère
de Laurent, n’est donc pas une novice en politique, comme le raconte si bien
son fils dans un élan d’affabulation dont il est coutumier.
Madame Wauquiez-Motte, mère
de Laurent, sait donc depuis fort longtemps ce qu’est le risque « d’être
mis en examen » !
Madame Wauquiez-Motte, mère
de Laurent, sait aussi depuis longtemps comment retourner sa veste pour mieux
prendre le vent.
En 2014, elle gagne les
élections municipales d’une quarantaine de voix. On avait noté en décembre
2013, date limite avant les élections, 119 nouvelles inscriptions sur les
listes électorales au Chambon-sur-Lignon (pour un peu plus de 2000 électeurs
inscrits !). Le nombre de procuration aussi fut étonnement élevé. Au bureau de
vote, on se souvient d’un de ses nouveaux inscrits qui avait présenté deux
cartes électorales, dont celle de son domicile principal, dans les Yvelines.
En 2007 aussi, au
Puy-en-Velay, avait été noté un raz de marée d’inscriptions sur les listes
électorales. Tant de propriétaires fonciers qui n’habitaient pas au Puy, ont
soudain ressenti un besoin irrésistible de voter là. Des élus d’autres
communes ! Des commerçants ! C’était juste avant la première élection
municipale de Laurent Wauquiez.
Le préfet a tout de même
tiqué au sujet d’un candidat de sa liste, inéligible car n’ayant rien d’autre à
déclarer sur la commune qu’un garage en location !
Ça se passe comme ça chez
les Wauquiez !
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