Déjà, en avril 2012,
Laurent Wauquiez-le-menteur avait « arrêté un brigand » à la sortie d’une
supérette du Puy-en-Velay avant, bien vite, d’en avertir tous les médias
nationaux. En vérité, vérification faite, il avait assisté à une interpellation
par agent de sécurité du magasin et avait appelé la police.
En septembre 2014,
on s’en souvient, il avait poursuivit un scooter qui venait de griller un feu
rouge et réprimandé le garnement qui le conduisait, avant de faire le tour des
plateaux de télé pour narrer ses exploits.
Ces petits
arrangements avec la vérité sont symptomatiques du bonhomme, habitué à réécrire
sa vie. Ce besoin de se mettre en scène est aussi habituel chez ce narcissique
compulsif. Si ces expositions médiatiques ridicules peuvent rassurer un peu les
mémés et duper les naïfs, elles provoquent aussi et surtout la risée de
beaucoup de médias.
Au Puy-en-Velay,
tout est communication, rien que communication : la politique spectacle au
niveau local !
L’Éveil de la
Haute-Loire, l’organe de presse local tout entier dévoué à Laurent Wauquiez-le-menteur,
est chargé de répandre la bonne parole, de rendre compte des moindres déclarations
et de préparer l’opinion publique dans une stratégie parfaitement orchestrée.
On a pu voir en période pré-électorale un braquage de boulangerie servi en
feuilleton sur une semaine. À la une se succèdent alors vols de sac à main,
cambriolages,… On se croirait… ailleurs ! La méthode est connue, on l’a vu
également à l’œuvre lors des dernières campagnes présidentielles. Lorsque les
politiques ont renoncé à lutter contre l’insécurité sociale (chômage, dégradation
des systèmes de santé, de retraite), ils focalisent l’attention sur une insécurité
qu’ils montent en épingle pour déplacer le sujet d’angoisse des populations et
masquer leur incapacité. Ensuite, ils appliquent une politique répressive bien
souvent inutile mais médiatiquement rassurante. Cela rassure les mémés et dupe
les naïfs.
Ainsi le
Puy-en-Velay est ainsi passé, grâce à Laurent Wauquiez-le-menteur, du statut désormais
rare de ville sans caméra à celui de ville parmi les plus surveillée. 25 caméras
ont été installées en 2012 ce qui représente un taux d’une caméra pour 744
habitants (dans le haut du tableau de la moyenne nationale). On peut estimer leur coût à 200 000 euros. Difficile cependant d'obtenir des chiffres précis notamment quant aux frais de maintenance. On connait leur faible
efficacité réelle (peu dissuasive ou déplaçant simplement la délinquance de
quelques rues, pas de vraie surveillance en direct, images pas toujours
exploitable pour la résolution des délits) mais aussi leur forte plus-value électorale.
Le site internet de
la ville n’est d’ailleurs pas peu fière des résultats : identification de
l’auteur d’une dégradation d’un panneau de stationnement, du responsable d’un
affichage sauvage de 52 affiches,… La politique de l’esbroufe aux frais du
contribuable.
Ça se passe comme ça
aussi au Puy-en-Velay.
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